/<3\ Prince is so hungry !

Prince the Ripper avait faim. Non pas une soudaine envie de combat ou une pulsion destructrice, simplement le ventre vide, et un fâcheux gargouillis qui lui rappelait ce fait environ tous les quart d'heure. Il avait rejoint la salle de banquet il y avait de ça au moins une heure et demi. Il s'ennuyait ferme, le jeune prince, et il n'y avait personne en cuisine pour lui préparer à manger. Bien sûr, un Prince digne de ce nom ne s'abaissait pas à ce genre de futilités.
Ses longs doigts fins tracèrent des cercles impatients sur le bois mat de la table, tandis que ses jambes s'agitaient d'un rythme soutenu. Une nouvelle protestation de son estomac se fit entendre, et Belphegor posa sa tête blonde et couronnée sur ses bras croisés, las.
Il avait une furieuse envie de trucider quelqu'un.
Ce dont il avait le plus besoin, à ce moment, c'était que Lussuria revienne pour lui préparer à manger, ou n'importe qui. Il détestait être seul dans le manoir, et ne se risquerait pas à entrer dans le bureau du Boss sans y être invité pour vérifier si oui ou non il était seul. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était attendre, même si ses couteaux avaient la folle tendance à se planter dans le premier venu dans ces moments là.
Un soupir las et agacé franchit ses lèvres :

"Froggy..."

Ce fut là la seule parole qu'il prononça avant de sombrer dans un léger mutisme. Qui dort dîne, dit-on, mais l'assassin de la Varia ne faisait que se reposer un peu, les sens encore à l'affût.

Quand Squalo entra dans la cuisine en quête d'un bourbon demandé expressément par Xanxus, la présence du jeune Prince le surpris un peu. La première idée qui lui vint en tête aurait été de demander bruyamment des explications, mais Bel semblait dormir. Le requin réfléchis un instant. Il venait de se prendre une bouteille dans la tête, suite au mécontentement de Xanxus face à son repas, et après avoir hurlé qu'il n'était pas responsable des tâches ménagères, il avait finalement compris que son boss ne l'écoutait pas le moins du monde. La seule réponse à laquelle il avait eu droit fut "Va me chercher une nouvelle bouteille, déchet !". Il était donc descendu aux cuisines, énervé, râlant et pestant contre tout ce qui bougeait ou ne bougeait pas. Son énervement était déjà à son comble, et son foutu boss lui posait déjà bien assez de problèmes. Inutile de réveiller le plus sadique de leur équipe, ça n'aurait fait qu'en rajouter. En temps normal pas vraiment partisan de la discrétion, Squalo traversa cependant la salle sans hurler, pris la bouteille attendue et fit demi-tour. A ce moment-là, le ventre du Prince endormi émit un gémissement. Squalo tiqua. Il se rendit dans l'arrière-cuisine, prit un énorme thon, le déposa sur la table devant Bel et sorti de la cuisine.

Je regarde, perplexe, le capitaine sortir en douce de la salle à manger, une bouteille à la main. Y a un truc qui me rend présentement anxieux, mais je n'arrive pas vraiment à mettre le doigt dessus. C'est pet-être un ruc ans l'air, indéfinissable. Ou peut-être que c'es le calme qui règne dans le manoir. Bien entendu, a le boss qui a encore pété un câble, et le capitaine qui lui a encore hurlé dessus, mais c'était tout. Pas d'explosions... et puis je me promène dans les couloirs en caleçon et t-shirt, sans mon chapeau, depuis le lever du soleil, et il ne m'est encore rien arrivé. Curieux, j'approche de la salle à manger et j'ouvre doucement la porte. Je jette un coup d'oeil, avec précaution... et je le vois à moitié couché sur la table sa tête blonde posée sur ses bras, un gros thon posé devant lui (probablement l'oeuvre du capitaine)... Ah, bien sûr. C'est ce qui clochait. Bel-senpai ne m'a pas embêté de toute la journée. Il n'est pas venu me tendre un piège dans ma chamre pendant la nuit, il n'a pas gravé de "mots d'amour" (il dit que ce ont des menaces, ou alors des oeuvres d'art quand il est de bonne humeur, mais je suis pas stupide comme lui) sur ma porte... Je le regarde un moment... et je ne peux résister. J'entre dans la pièce et je le contourne en silence, à pas de loup, pour regarder son visage endormi. Il est vraiment mignon quand il dort... mais je me prend les pieds dans une chaise et je m'étale au sol dans une exclamtion de surprise et un grand vacarme... et merde...

Plongé dans un léger sommeil, j'entendis le capitaine entrer dans la cuisine, étrangement sans un bruit. Il ne me reprocha ni d'encombrer la cuisine, ni de passer mes journées à ne rien faire. Bien au contraire, il semblait prendre mon repos comme une bénédiction, et fit l'effort de ne pas hurler une seule fois. Par flemme, je ne bougea pas d'un muscle et le laissa aller et venir. Je fus pris d'un doute quand à son identité, vu son silence, mais je reconnaissais bien là sa démarche, et le bruissement de ses cheveux longs dans l'air. De plus, mon ventre se mit à geindre de nouveau, et j'eut la surprise d'entendre une masse s'écouer devant moi. Ouvrant paresseusement un oeil, je découvris un volumineux thon, ce qui me confirma sans nul doute l'identité de l'intrus qui était maintenan repartis. Cependant, j'avais une motivation proche du zéro absolu de le cuisiner moi meme, et en gardant ma confortable position, j'hésitais entre attendre qu'un sous-fifre ne se pointe pour le cuisiner pour moi ou de le découper en faisant danser mes couteaux et en faire des sashimis moi meme. Un lours fracas interrompit mes pensées, alors que je commençais à m'enfoncer de nouveau vers un sommeil léger. Je n'avais senti aucune présence, et néanmoins je savais qui était l'idiot qui venait de s'étaler par terre. Je me levais, ouvrant les yeux et le gratifiant d'un sourire sadique.

"Hey, Froggy, tu tombes bien, j'avais faim. Ushishishi..."

Mon sourire se fit plus glacial alors que je remarquais qu'il ne portait pas le chapeau que je l'obligeais à mettre tous les jours en signe de son remplacement de Mammon.

"Oyh, Fran... T'as oublié un truc là. Ushishishi... Tu va souffrir."

Je lève les yeux et je le regarde. Alors il s'est réveillé. Évidemment, avec le vacarme que j'ai fait en trébuchant... C'est dommage, j'aurais aimé ajouter une nouvelle photo de senpai endormi dans ma collection. Je devrai me reprendre cette nuit. Ce qu'il me dit me fait tiquer. Il a faim? Double sens qui ne m'intéresse pas. De toute façon, je sais pas cuisiner... et j'ai encore un inconfort dans le bas du dos dû à la dernière fois qu'on m'a... mouais... bref... Je me relève tranquillement en ne l'écoutant que d'une oreille, mais je fige un peu en l'entendant rire... je sens le danger... ah oui, merde, il m'a vu sans ce fichu chapeau... Je me redresse et lui lance un regard sévère. C'est que je commence à en avoir un peu marre de devoir porter quelque chose pour lui rappeler quelqu'un d'autre. Faudrait qu'il décide ce qu'il veut, un jour. Je croise les bras en frottant l'endroit où je me suis pris la chaise avec mon pied.

"C'est mon jour de congé aujourd'hui et j'avais pas envie de le trimballer partout. Si tu veux absolument que j'aie des grenouilles, j'ai pas d'inconvénients," sur ce j'utilise mes illusions pour qu'il y aie une grenouille sur mon t-shirt, et changer le motif de mon caleçon pour que ce soit des têtes de grenouille avec des tiares, "mais j'irai pas chercher ce foutu chapeau."

Sur ce je vais à la cuisine me chercher un verre de lait, puis je prends la direction de la porte. Hum... ouais... j'avoue ressentir un peu de jalousie. Pas comme s'il allait vraiment s'en rendre compte, ou encore en deviner les raisons...

Cette stupide grenouille lève les yeux vers moi avec son air apathique, comme toujours. Comme l'envie de lui retirer cette expression du visage est pressante ! La première option, fort tentante, serait de lui coller mon poing dans la figure, mais avec la chance que j'ai, il aurait toujours la même expression, avec une trace vaguement rouge sur la joue. Fran se lève, et une deuxième option s'offre à moi : je pourrais très bien lui faire une balayette pour qu'il se rétame à terre, mais d'une, ce n'est pas sûr que ça le surprendra, v u son cerveau d'autruche, et de deux, si j'arrive à lui arracher une expression de surprise - ou mieux, de stupeur - ce ne sera que pour un court instant dont je ne pourrais me délecter. Option rejetée.
Groggy a presque l'air en colère, cependant, et son air vide a disparu. Je souris, amusé de cette réaction. Bien sûr qu'il en a assez de porter ce chapeau, mais je n'en ai que faire. Il a volé la place de Mammon alors que celui-ci reviendra sûrement, donc il doit porter ce chapeau, signe que la place appartient encore à l'irritant bébé. Il semble s'être fait mal en trébuchant, vu qu'il se frotte le pied droit. Note à moi-même, penser à viser celui-ci la prochaine fois qu'il m'énerve. Remarque, il m'énerve tout le temps.
Déblatérant encore des inepties selon quoi il n'est pas obligé de porter son chapeau ou je en sais quoi, il utilise une illusion qui fait apparaître des grenouilles sur son haut et son caleçon. Je tique en devinant de petites tiares sur celles de son caleçon, et alors qu'il se dirige vers le frigo, je sors mes couteaux.

"Toi... Il n'y a que les princes qui peuvent porter des tiares."

Sans aucune hésitation, je lance mes couteaux sur lui avec ma précision habituelle. Quelques-uns sont destinés à son pied, tandis que les autres s'attaquent à son caleçon pour le mettre en pièces. Hors de question que je le laisse porter une telle horreur la moindre seconde de plus, ça lui apprendra à ne pas obéir sagement. Et puis, autant en profiter. Mon sourire réapparaît de plus belle, tandis que mes couteaux dansent pour me faire des sashimis. J'ai une préférence pour les sushis, mais avec cette grenouille incapable, je me contenterais de ça.

"Ushishishi~ C'est mieux comme ça."

Je sens le danger et je soulève mon pied juste à temps pour lui éviter d'être troué par les couteaux de senpai... mais je sens au même moment comme un courant d'air sur le bas de mon corps. Non... il a tout de même pas osé... Si... il l'a fait. Il a massacré mon caleçon. Difficile de se couvrir avec son chandail quand on a un verre de lait dans une main. et comment je suis sensé retourner à ma chambre sans attirer l'attention, maintenant? Je pourrais toujours utiliser mes illusions... Je lance un regard sévère à senpai.

"C'est malin, senpai, maintenant je suis un appel au viol. Comment je suis sensé traverser la moitié du manoir pour aller à ma chambre? Le chemin le plus court passe devant le bureau du boss et le plus long passe devant l'entrée. Je pourrais utiliser mes illusions, mais j'arrive pas à décider si je devrais me faire un uniforme ou me rendre invisible. Pourquoi t'as massacré mon caleçon en plein milieu de la salle à manger, faux prince senpai? Squalo va s'époumoner si on fait des trucs ici..."

J'aurais peut-être dû me calmer avant d'ouvrir la bouche... m'enfin, trop tard, et peu importe...

Ce crétin de batracien évite de justesse mes couteaux qui étaient destinés à son pied, mais à cause de ce mouvement, je remarque qu’un de mes couteaux a laissé une fine coupure à l’intérieur de sa cuisse, blessure qu’il n’a probablement même pas senti. Mon regard se fait ardent alors qu’il déblatère une tonne de reproches dont je n’ai que faire. Le mince filet de sang qui coule me nargue, et mon sourire s’agrandit. Je ne ferais qu’une bouchée de lui.

" Squ-taicho vient juste de partir, Fran. "

Je fais apparaitre Mink, qui va bloquer la porte pour moi et feuler sur les gêneurs qui voudraient nous interrompre. Je le laisserais partager mes sashimis plus tard, j’avais un autre type de festin pour me régaler à disposition pour le moment.
J’approche de mon kohai, le poussant sans aucune considération afin qu’il tombe assit sur une chaise. Avec mon petit rire habituel, je me baisse juste assez pour lécher sa blessure à l’intérieur de sa cuisse, si proche de son intimité que c’en devenait indécent. Je relevais la tête pour voir sa réaction, avant de donner un coup de langue de plus.
Autant en profiter.

Je sais pas exactement où il me fixe, mais l'envie de poser mon verre de lait pour baisser mon t-shirt et me couvrir mieux devient de plus en plus pressante. Stupide senpai... Je prends une gorgée de lait et manque m'étouffer alors qu'il me dit que le capitaine est parti, mais je ne le montre pas. Évidemment que je sais que le capitaine est parti, baka-senpai... je soupire un peu.

"Le problème c'est pas qu'il nous surprenne si on fait quelque chose, faux prince, c'est ce qui va arriver quand il va voir qu'on a encore sali la salle à manger... il va dire que c'est pas hygiénique et... eh, senpai, tu m'écoutes?"

Je le regarde appeler sa boule de fourrure, qui sort de la pièce, puis j'accroche sur un détail de ce qu'il m'a dit: il a dit mon nom. Pas grenouille ou Froggy ou je sais pas quel surnom... je le sens mal.

"Ne, senpai, depuis quand tu-WOAH!" Je m'interromps alors qu'il me pousse, et je me retrouve assis sur une chaise. Il joue à quoi, là?! "Senp...?!?!"

Je m'interromps à nouveau alors qu'il se penche avec un simple "'shishishi" et... et il passe sa langue sur une petite entaille sur l'intérieur de ma cuisse, que je n'avais même pas remarquée. Je mords ma lèvre inférieure alors que je lutte pour dissimuler ma surprise et... et... et putain que sa langue est bonne... et je sens son souffle juste là... et merde, je suis un homme, moi aussi! Je détourne le regard, le visage toujours apathique, alors que je sens l'excitation courir dans mes veines. Je sais que mes joues sont colorées, je vais pas le nier parce que voir, et surtout sentir, senpai juste la, entre mes jambes, le visage aussi près... c'est mille fois mieux que le regarder dormir... c'est vraiment une vision trop bandante...

Ah, ce cri de surprise qu'il a eut lorsque je l'ai poussé. Et la surprise dans ses yeux, alors même qu'il essaye de ne rien me montrer de ce qui se passe dans sa tête. Froggy se mordille la lèvre en luttant désespérément pour garder son air apathique, mais il ne me trompera pas comme ça. Il se détourne comme une pucelle, le bougre, ne faisant que me donner envie encore plus. Et cette divine rougeur qui vient colorer ses joues...
Je commence à avoir chaud, et j'envoie sans plus tarder mon manteau un peu plus loin. Comme il est mignon, mon petit Uke qui perd tous ses moyens. Je le mordille un peu, puis lui laisse un beau suçon tout en lui lançant des regards aguicheurs, juste pour l'exciter un peu plus. Je glisse ma langue un peu plus haut, et redescend encore, juste pour le frustrer un peu. Il n'y a pas de raison que je ne me fasse pas désirer à outrance, je veux l'entendre me supplier d'abréger son attente.
Je glisse mes mains sous son T-shirt, caressant son torse de mes doigts fins, traçant les contours de ses petits muscles ridicules. Je me redresse enfin pour venir m'asseoir sur ses genoux, face à lui, et je m'empare de ses lèvres pour lui offrir un baiser langoureux.
Régale-toi de ce cadeau que le Prince va gracieusement t'offrir, Froggy~

Je retiens péniblement les gémissements qui tentent de s'échapper de ma gorge et mon verre de lait glisse de mes doigts avant de se fracasser au sol. Je résiste l'envie de glisser mes doigts dans ses cheveux alors qu'il joue avec ma patience, puis je le sens me quitter, se redresser... trop tôt... quand est-ce que j'ai fermé les yeux? Je les rouvre, je remarque qu'il s'est débarrassé de sa veste... je suis incapable d'agir alors qu'il s'assoit sur mes genoux et qu'il m'embrasse, paralysé par le désir, la luxure, mais le contact de ses lèvres sir les miennes brisent ma léthargie et je répond avidement à son baiser en glissant mes mains sur ses cuisses, de plus en plus haut... jusqu'à ses fesses et je mordille ses lèvres en prenant une fesse dans chaque mais et je serre doucement, je les caresse en tentant de l'attirer un peu plus contre moi. J'ai besoin d'attention là en bas, mais je peux attendre. Je glisse un doigt entre ses fesses pour lui faire comprendre ce que j'ai en tête... je ne m'attends pas à ce qu'il me laisse le dominer facilement... j'ai toujours su que je devrais le lui faire accepter de force, ou le laisser me prendre. Un ou l'autre ne me dérangerait pas vraiment, mais il est hors de question que je lui cède la victoire facilement...

Mon baiser a l'effet escompté : mon kohai y répond avec tellement d'envie que ses mains viennent se perdre sur mes cuisses. Elles remontent encore, les perverses, et je réprime un frisson lorsqu'elles viennent se glisser sur mes fesses. Je mords la langue de l'insolent qui croit pouvoir me dominer, et écarte ses mains un coup sec sur le poignet.
Je me rappelle de cette fois où il m'avait forcé, dans cette meme cuisine. Je revenais tout juste d'une mission difficile, et Luss avait insisté pour me récompenser avec un très bon vin. Finalement, je n'ai jamais su si Fran avait soudoyé Luss ou si c'était une autre de ses illusions, mais hors de question de le laisser dominer cette fois.
J'enlève mon T-shirt sensuellement, le laissant admirer mon torse. Je brule de désir, mais ma petite grenouille n'a pas encore mérité que je m'occupe vraiment de lui, en bas. Je frole son membre tendu avec un sourire moqueur, bien qu'étant dans un état presque similaire, et mes mains viennent griffer son ventre, jusqu'à venir titiller ses tétons.
Enfin, j'enfouis ma tete dans son cou, embrassant sa peau claire, le mordillant, lui laissant des marques pour le déclarer ma propriété. Je colle mes hanches contre lui, bougeant légerement les hanches rien que pour le soliciter encore plus.
Fais moi entendre de jolis sons, Franny~

Je retiens un grognement d'envie en le sentant frissonner, et une grimace de douleur lorsqu'il mord ma langue... Je devais m'y attendre... par contre je ne peux retenir un petit "tsk" lorsqu'il éloigne mes mains de son postérieur... et mon mécontentement est momentanément oublié alors que je l'observe avidement me révéler son torse... Je me débarrasserais bien de mon t-shirt également, mais ça serait injuste puisque je serais entièrement nu mais pas lui... Senpai est vraiment égoïste... J'étouffe un gémissement de surprise et de plaisir lorsqu'il me frôle, le sadique, et je pose à nouveau mes mains sur ses cuisses pour les occuper... Je le plaquerais bien contre la table pour lui arracher son pantalon et me le faire, mais c'est si rare qu'il prenne l'initiative... je veux savoir ce qu'il compte faire... Je grimace légèrement de plaisir alors qu'il me griffe légèrement puis je sens ses doigts aigles sur mes tétons, sa bouche sur mon cou alors qu'il me suçotte et me mordille... un petit gémissement m'échappe, puis une exclamation de surprise alors que je le sens coller ses hanches aux miennes. Cette fois, alors que je le sens aussi dur que moi, que son pantalon frotte légèrement sur mon érection... et son nom m'échappe en un soupire de désir alors que je bouge les hanches pour tenter d'avoir un peu plus de friction...

"Bel..."

Je fais remonter mes mains sur ses flancs, puis je trace ses abdominaux du bout des doigts en quêtant sa bouche avec la mienne.

Ses gémissements lui échappent, ne faisant que grimper un peu plus mon excitation. Alors qu'il se frotte un peu plus à moi, un long frisson de désir me traverse. Je ne peux plus attendre, alors que mon corps entier ne demande plus que de sentir le sien, enfin. J'aurais cédé avant d'avoir pu lui arracher des suppliques, mais ça, il ne le saura pas. Alors que ses mains viennent s'égarer sur mon torse, je m'empare avec violence de ses lèvres, en un baiser sauvage et passionné. Je me relève enfin, et lui adresse un sourire carnassier en défaisant ma boucle de ceinture.

"C'est "sempai" pour toi, paysanne de grenouille."

Je laisse tomber mon pantalon à mes pieds, le toisant d'un regard méprisant. Je me rapproche ensuite, lentement, avant de saisir ses cheveux à pleine main et de tirer sa tête en arrière de force. Ma main libre vient caresser son membre, alors que ma langue passe sur ses lèvres. S'il pouvait voir mes yeux, il y décèlerait un regard brûlant de luxure et de passion.
Parce qu'après tout, je l'aime, cette idiote de grenouille.

Je vois bien que ça l'excite encore plus de m'entendre. Je le sens frissonner contre moi alors qu'il m'embrasse comme s'il voulait me dévorer. Un peu trop violent, un peu trop dur... mais c'est tout lui. Puis il se redresse, se lève, peut-être trop tôt à mon goût, mais ma plainte de mécontentement reste coincée dans ma gorge alors qu'il défait prestemment sa ceinture. Je ne vois pas ses yeux, mais je le sens me violer avec, et ça m'excite encore plus. Je vois pas ce qui pourrait être plus bandant qu'un senpai proactif qui a décidé de faire de moi son repas... au sens figuré, bien sûr, il est bien des choses mais pas cannibal... J'ignore son commentaire comme quoi je devais pas l'appeler que par son nom. On couche ensemble, je vois pas pourquoi j'aurais pas le droit de l'appeler un peu plus intimement quand on est sur le point de "souiller" encore une fois la salle à manger, pour citer le capitaine... Et mon cerveau subit une espèce de court-circuit alors qu'il laisse son pantalon tomber au sol. Je ne peux retenir une petite grimace de douleur alors qu'il attrape mes cheveux et me fait pencher la tête vers l'arrière, mais je le gratifie d'un gémissement appréciatif en sentant sa main sur mon érection. Il passe sa langue sue mes lèvres et je l'attrape avec la mienne pour la sucer et la mordiller doucement. Je passe un bras dans son dos et j'ancre ma main sur ses fesses pour le rapprocher et le sentir contre moi. Je le veux, et à ce stade je me fiche bien d'être celui qui prend...

Ma grenouille semble apprécier le spectacle. Le savourer, même. Mais qui ne baverait pas devant un corps aussi beau que le mien ? Sa langue sur la mienne, sa main sur mes fesses, son corps qui appelle le mien, son visage qui me fait tourner la tête. Je n'arrive même plus à réfléchir plus loin que "Je veux me le faire". Cependant, je ne laisse aucun son embarrassant franchir mes lèvres, même si ce n'est pas l'envie ni l'occasion qui manque...
J'attrape son bras libre pour le tirer contre moi et lui ôte son stupide T-shirt. Avoir Fran dans mes bras, sentir son odeur, sa peau nue contre la mienne... Irrésistible, et je l'embrasse langoureusement, saisissant son visage entre mes mains, comme si ma vie dépendait de ce baiser. Le laissant à peine reprendre son souffle, je le pousse contre la table, sur le ventre, et m'appuyant sur lui, je glisse un doigt impatient entre ses fesses. Mes lèvres viennent baiser son cou et ses épaules, et puis son oreille. Je murmure, en un souffle, si bas qu'il pourrait croire avoir des hallucinations, ou avoir imaginé mes paroles.

"Je t'aime, Froggy"

Il me prend un peu par surprise en m'attirant contre lui, mais je ne résiste pas alors qu'il me retire mon chandail. Le contact de sa peau contre la mienne est plus qu'enivrant et je répond avidement alors qu'il prend mon visage entre ses mains et qu'il m'embrasse avec ardeur. Je passe mes bras autour de sa taille et je me laisse tellement emporter dans ce baiser que je fais une erreur de débutant: j'en oublie de respirer. Quand il relâche enfin ma bouche, que je prends une bouffée d'air, ma vision est embuée, mes sens en effervescence, mes pensées un désordre incohérent dans ma tête. Une exclamation de surprise m'échappe alors que, sans perdre une seconde, il me plaque ventre contre la table et je sens un de ses doigts pénétrer mon intimité, son corps contre moi et sa bouche qui parsème mon cou et mes épaules de baisers... C'est bon... et j'en veux plus. Je ne suis plus puceau depuis un bon moment et ma dernière fois ne remonte pas à si loin que ça. J'écarte un peu plus les jambes en haletant alors que ses lèvres remontent jusqu'à mon oreille et je sens un souffle qui me fait figer. J'ai cru entendre quelque chose. J'ai cru l'entendre me parler... mais... l'a-t-il vraiment fait? Si c'est bien le cas... ce qu'il m'a dit... non... c'est impossible... mais je pourrais jurer... Je sens mes joues me brûler de plus en plus alors que j'y pense... et je décide de tenter ma chance. Je lui jette un regard ardent par-dessus mon épaule en utilisant mes mains pour écarter mes fesses... mais il se borne à continuer de me préparer. Je mets donc mes mains sur la table et je pousse. Dans sa surprise, il recule de quelques pas... et c'est suffisant. Je me retourne et le force à s'asseoir sur une chaise, puis je grimpe sur ses genoux et je m'empale doucement sur lui avec une exclamation muette. C'est si bon...! Je l'embrasse un moment alors que je laisse mon léger inconfort passer, puis je pose fermement les pieds au sol et je me soulève, puis je me laisse à nouveau empaler et je gémis de plaisir en le sentant en moi, si profondément... si chaud... si dur... Je passe mes bras autour de son cou en répétant le mouvement encore et encore, le sentant me répondre et je l'embrasse à nouveau, mais je le sens appuyer contre ma prostate et je me cambre, brisant le contact de nos bouches en un long gémissement. Et soudain, j'y suis, je jouis sur nos ventres en criant son nom et je le sens atteindre l'orgasme, se répandre en moi... et dans un souffle je prononce des mots qui hantent mes rêves depuis quelques temps.

"Je t'aime aussi, Bel."

Mon murmure a eu l'effet escompté, ma grenouille se fige un instant, puis me lance un regard de braise, les joues colorées d'un beau rouge, irrésistible. Je suis si surpris par ce regard que j'en demeure muet, incapable de réfléchir. Il semble s'impatienter, si bien qu'il me pousse, et je recule, surpris de cette réaction. Je n'ai pas le temps de râler pour lui demander ce qu'il fout que mon amant se retourne vers moi, me faisant m'asseoir sur la chaise où il se tenait, gémissant, quelques minutes plus tôt. Je grogne un peu, mais il ne me laisse pas le temps de l'insulter et grimpe sur moi, m'introduisant en lui. Un gémissement de surprise m'échappe, alors que Fran m'embrasse un moment sans bouger. Je passe mes bras autour de lui, comme pour le rapprocher un peu plus, et il se relève pour s'empaler à nouveau, poursuivant le mouvement en de délicieux va et vient qui m'arrachent quelques sons incontrôlables. Ses gémissements font écho aux miens, et nos baisers se prolongent, s'étendent jusqu'à ne plus pouvoir respirer et les reprendre à nouveau. Mes mains descendent sur ses fesses pour l'aider à bouger, désirant aller plus profondément en lui, me délecter de cette chaleur et de ses couinements audacieux qui m'excitent. Finalement, ses lèvres quittent les miennes et il se cambre, se répandant entre nous deux, criant mon nom d'une voix que l'orgasme ne manque pas de faire trembler légèrement. Je ne tarde pas à jouir à mon tour, dans ma petite grenouille gémissante, alors que mes lèvres viennent se poser avec un halètement au creux de son cou. Je l'entend me dire qu'il m'aime, et un sourire ravi étire mes lèvres, alors que je le serre dans mes bras.
Et mon ventre brise ce moment paisible et agréable en grommelant ridiculement. Ce ne serait pas mon propre ventre, je l'aurais déjà tué, cet impertinent !

Je frémis légèrement en le sentant me serrer dans ses bras. Je ne m'étais pas trompé, mais... qu'est-ce que ça impliquera dans le futur? Il m'aime, je l'aime... génial, le sentiment est mutuel et nous n'avons aucun problème au lit, mais... et ensuite? Les gargouillis de son ventre freinent la course de mes pensées. Il a faim? Ah non, je lui ferai pas à bouffer. Puis je repense à quelque chose et je m'étire vers l'arrière. J'ai pas envie de quitter ses bras tout de suite. Pas envie de retourner à notre train train habituel et qu'il s'amuse à m'utiliser comme cible mouvante. Et puis, je suis bien, dans ses bras, ma peau contre sa peau... J'attrape un morceau du thon qu'il a coupé avant de me prendre et je le porte à ses lèvres, mon masque apathique de nouveau bien en place.

"T'es vraiment un senpai pathétique... Est-ce que les faux princes ça sait se nourrir tout seul?"